LA VILLE DE ZURICH
Ville romaine
La ville de Zurich existait déjà sous le nom de Turicum à l'époque romaine, mais c'est au Moyen Âge qu'elle est passée dans la lignée des plus grandes villes suisses. Les souverains du Saint-Empire romain choisirent la ville sur la Limmat comme emplacement pour fonder deux établissements ecclésiastiques importants du culte de Felix et Regula, saints patrons de la ville : la Grossmünster et la Fraumünster.
Ville confédérée
Le 1er mai 1351, la ville rejoint la confédération. En effet, elle a connu un grand essor économique, aux alentours du XIIIe siècle, grâce au passage du Gothard. Celui-ci lui permit de se développer car elle se trouvait sur ça route. Cependant ce n'était pas le passage du Gothard, mais bien le passage des Grisons qui était leur principale préoccupation. Ce passage permettait aux voyageurs de passer de l’Alsace à l’Italie, mais était menacé régulièrement par des chevaliers-brigands. Elle devint un grand centre spirituel et économique.Zurich subit trois attaque lors du XIVe siècle.
Après l’alliance de 1351 de Zurich et des Confédérés, l’Autriche déclara la guerre à Zurich. La ville de Zurich fut attaquée fin septembre la même année par l’Autriche aidée par des hommes de Berne, de Soleure et de Bâle. Quelques semaines après le siège de la ville. L’Autriche et Zurich se soumirent à un arbitrage avec Lucerne. Quand le duc Albert d’Autriche repartit à Vienne, Zurich en profita pour reprendre la bataille qui devint alors dévastatrice.
Puis le 21 juillet 1352, Zurich fut assiégée pour la deuxième fois par les Habsbourgs. Ce siège dura deux semaines. Ce siège conduit à un traité de paix entre les Confédérés et l’Autriche, ce traité se nomme « paix de Brandebourg », selon le nom de son médiateur. Ce traité obligea les Confédérés à concéder un peu de leur territoire et ils durent rendre Glaris et Zoug à l’autorité de l’Autriche. Les Confédérés s’engagèrent à respecter à l’avenir les droits traditionnels de l’Autriche dans leur territoires et même à agir contre ceux qui violeraient ces droits.
De plus ils promirent de ne plus faire d’alliances, qui ont pour but de lutter contre le pouvoir de l’Autriche.
Le troisième siège de Zurich fut mené par l’empereur du Saint-Empire romain germanique en septembre, après avoir déclaré la guerre à Zurich et aux Confédérés le 20 juin 1354. Après dix jours de siège, Zurich montrait la bannière du Saint-Empire romain germanique, car les forces de l’Empereur étaient plus nombreuses que les forces zurichoises. Après sa victoire, l’Empereur partit de Zurich, cependant les batailles dans le territoire de Zurich continuèrent.Zurich, qui était affaiblie et qui ne voulait plus subir d’autre siège, signa un traité de paix avec l’Autriche. Il se nommait le traité de Ratisbonne. Plus tard, les Confédérés le signèrent aussi.
Depuis la réforme organisée par Ulrich Zwingli à Zurich, la ville est un centre spirituel des églises réformées. Le statut de « Rome de la Limmat » lui revint, la ville s'assimilant depuis 1648 à république souveraine au même rang que la ville de Venise.et comme l'« Athènes de la Limmat », grâce à de nombreux érudits tels que Johann Heinrich Pestalozzi, Johann Kaspar Lavater et Johann Jakob Bodmer, ainsi que sa position importante en tant que ville marchande.
Au cours du XIXe siècle, Zurich devint la capitale économique de la Suisse. Depuis la révolution industrielle, une immigration permanente à fait passer sa population de 17 000 habitants à plus d'un million (agglomération).
Avec une histoire plutôt typique d'une cité européenne, Zurich a eu néanmoins la chance de souffrir de peu des guerres et de destructions (surtout des deux dernières guerres mondiales), ce qui en fait une ville riche où beaucoup de styles architecturaux de différentes périodes cohabitent. Ainsi, on passe directement d'anciennes petites rues au style médiéval à des voies et places larges aux bâtiments imposants, issus des grands travaux de modernisation du XIXe siècle, ou à des immeubles d'architecture moderne, contemporaine voire high-tech. À la fois lieu de rayonnement de la réforme protestante et carrefour au milieu de l'Europe, conservatrice et cosmopolite, elle cultive une identité propre tout en accueillant pour plus de 30 % de sa population des immigrés, artistes, scientifiques, industriels, entrepreneurs, financiers, etc. de toutes nationalités.
HISTORY OF ZURICH
Zürich was continuously inhabited since Roman times. The name Zurich is possibly derived from the Celtic dur (water). It is first mentioned in 807 under the form Turigus, then in 853 as Turegus. The Latinized form is Turicum, but the false form Tigurum was given currency by Glareanus and held its ground from 1512 to 1748.
It is not till the 9th century that we find the beginnings of the Teutonic town of Zurich, which arose from the union of four elements: the royal house and castle on the Lindenhof, with the king's tenants around,the Gross Münster, the Frau Münster, the community of free men (of Alamanian origin) on the Zurichberg.
Similarly we can distinguish four stages in the constitutional development of the town:the gradual replacing (c. 1250) of the power of the abbess by that (real, though not nominal) of the patricians, the admittance of the craft guilds (1336) to a share with the patricians in the government of the town, the granting of equal political rights (1831) to the country districts, ruled as subject lands by the burghers, and the reception as burghers of the numerous immigrants who had settled in the town.
Political power lay with the Grossmünster and Fraumünster abbeys during medieval times, until the guild revolt in the 14th century which led to the joining of the Swiss Confederacy. Zürich was the focus of the Swiss Reformation led by Huldrych Zwingli, and it came to riches with silk industry in early modern times.
DIE STADT ZÜRICH
Seit der Reformation Ulrich Zwinglis gehört Zürich zu den geistigen Zentren des reformierten Bekenntnisses. Dem Status des «Rom an der Limmat» kam es zu, dass sich Zürich seit 1648 im gleichen Rang wie Venedig als souveräne Stadtrepublik betrachtete.
Im 18. Jahrhundert galt Zürich hingegen eher als «Athen an der Limmat», dank vieler Gelehrter wie etwa Johann Heinrich Pestalozzi, Johann Kaspar Lavater und Johann Jakob Bodmer sowie seiner wichtigen Position als Handelsstadt.
Erst nach massivem äusseren Druck erlangte die beherrschte Landschaft mit der Gründung des Kantons Zürich schrittweise Gleichberechtigung. Seit dem 19. Jahrhundert ist Zürich das Wirtschafts- und Finanzzentrum der Schweiz.



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