jeudi 28 octobre 2010

CULTURE





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AMBRE  HISTOIRE  LÉGENDE  SYMBOL  GRÈCE  ROM  ANTIQUE  ART  CULTURE 







AMBRE - HISTOIRE - ART ET CULTURE

Entre autres peuples, les Celtes ont beaucoup utilisé l'ambre sous forme de perles, de façon plus marquée à partir du VIe siècle av. J.-C.  Cette vogue disparaît à peu près deux siècles plus tard. Des pièces d'art celtique en ambre nous ont été léguées par les Anglo-Saxon.

Parce que l'ambre semble préserver des végétaux et des animaux, il a été associé à la jeunesse éternelle. Ainsi les femmes de la Rom antique en gardaient des morceaux en main, à la cour. De l'ambre a aussi été découvert dans des tombes égyptiennes.

Selon certains Anciens, par exemple Plinel l'Ancien, Aristote ou Ovide, l’ambre serait le résultat d’une résine végétale s’écoulant de peupliers ou d'aulnes. Selon le poète Ovide, lorsque les Héliades, filles d'Hélios furent métamorphosées en aulnes et en peupliers, elles continuèrent de pleurer la mort de leur frère, Phaéton. Leur mère tenta de les sauver et commença à arracher les écorces qui recouvrait leurs corps, alors elles la supplièrent : « Pitié ma mère, je t’en supplie ! C’est notre corps qui, avec l’arbre est déchiré. Et maintenant adieu ! L’écorce vient étouffer leurs dernières paroles. Il en coule des pleurs, et goutte à goutte se solidifie l’ambre, né des rameaux nouveaux. Le fleuve transparent le recueille et l’emporte aux femmes latines qui s’en pareront ».

Selon une autre légende qui a perduré longtemps, l'ambre serait dû à une sécrétion glandulaire ou à l'utine des grands mammifères marins comme la baleine ou le cachalot. L'ambre gris est d'ailleurs bien une substance issue des sécrétions biliaires des cachalots.

Les Slaves ont associé l'ambre aux larmes pétrifiées des dieux. Il servait de talisman de protection, en particulier contre les enlèvements d'enfants. Il symbolisait aussi le lien éternel du mariage.

Les Grecs anciens, comme les Chinois, ont découvert qu’en frottant l’ambre jaune (qu'ils appelaient élektron), celui-ci attirait d’autres objets et produisait parfois des étincelles ; c'est l'origine de notre mot «électricité ». (Sous cette forme elle est dite « statique »).

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